Traditions pourquoi ?

Vous quittez le 8e RPIMa auréolé de gloire ?
Provisoirement ou définitivement alors ce serait dommage de rater cela.

Nul TDM n’oserait sans se renier exclure le mot « solidarité » de son vocabulaire d’autant que c’est une de nos traditions. Il n’est donc pas incongru ici que j’évoque un organisme qui justement conjugue au mieux possible le mot solidarité avec le verbe être. J’ai nommé l’Amicale du «8»et du «7». Il est intéressant d’en parler car, conforme au style du régiment, elle se distingue des autres pour plusieurs raisons.

Son président est un ancien chef de corps, ce qui est loin d’être une généralité ailleurs. Elle est installée dans l’enceinte de son régiment, ce qui n’est pas admis partout. Elle compte dans ses rangs des anciens de toutes les époques, appelés ou engagés, avec ou sans grades, des hommes, des femmes et des amis du « 8 » de tous horizons, militaires et civils.

Elle est en parfaite symbiose avec l’active et ne mélange pas les genres. Enfin elle participe financièrement mais aussi activement à la conservation de la salle d’honneur au profit du grand « 8 », c’est-à-dire des « anciens et des modernes » (pour les littéraires, aucune allusion à la querelle). Mais ce n’est pas tout car dans d’autres domaines elle aide la collectivité des «Volontaires».
Elle entretient une chaine de solidarité en assurant un suivi des amicalistes afin d’identifier et d’aider ses membres en difficulté physique, morale ou financière. Cette chaîne se matérialise sous forme de visite aux malades, de soutien dans les différentes démarches administratives et d’aide financière, notamment, en sollicitant les organismes ou associations susceptibles d’intervenir (services sociaux du régiment, Entraide Para, FNAOM, FNAM, ASAF…). Elle accompagne la famille lors du décès d’un membre si celle-ci le souhaite.

Elle assure le devoir de mémoire en participant aux différentes cérémonies patriotiques et prises d’armes organisées
par le régiment.
Sa cellule «Histoire et Traditions» détient les archives historiques du régiment et effectue de nombreuses recherches pour les familles des paras tués depuis l’Indochine.
Elle gère un site internet retraçant les faits d’armes du régiment, son histoire et l’actualité de l’Amicale.
Elle intervient à la demande du commandement pour transmettre une information sur les Armées et le 8e RPIMa à l’occasion des cessions Armée-Défense. De même, elle agit à la demande des écoles locales pour animer des séances d’information sur la Défense.
En liaison avec le régiment, elle transmet ses valeurs aux jeunes Volontaires en parrainant les sections en formation initiale, en participant aux cérémonies de remise de fourragères et en dispensant un cours d’histoire militaire aux sections de retour du CEFIM.
Dans la mesure de ses moyens, l’Amicale vient en appui des services du 8e RPIMa dans les domaines suivants :
  •   Aide à la réinsertion en liaison avec le BGRH/ Reconversion,
  •   Aide aux Volontaires pour la préparation aux examens,
  •   Aide à la rédaction de la revue «Allo Ancre, ici Dragon» et diffusion aux amicalistes,
Soutien aux familles pendant les OPEX.
Dans les locaux de l’Amicale est implantée en parallèle la section UNP 810 ADC RAOUL (Union Nationale des Parachutistes) c’est une association nationale déclarée d’utilité publique dont le président est le général (2S) Patrice CAILLE ancien du «8». L’UNP 810 est une section locale dont l’effectif se monte à 273 adhérents. L’UNP a pour but de rassembler tous les parachutistes militaires Français autour des valeurs d’unité, de solidarité, d’exemplarité et de patriotisme propres aux unités aéroportées, ainsi que défendre la mémoire de leurs morts et venir en aide aux familles de ceux-ci. L’UNP dispose d’une revue trimestrielle; «Debout les paras».

Alors quand on quitte le «8» cela peut servir à quoi ces associations ?

A RIEN si vous coupez tous les ponts, ne voulez plus entendre parler de ce que vous avez vécu, pensez que vous n’aurez plus aucun problème ou si vous vous retirez dans la forêt primaire ou dans un chalet à 2500 mètres avec les marmottes sans la Wifi.
Sinon vous n’imaginez pas ce que l’on nous pose comme question, mêmes des années après… pour du travail, retrouver quelqu’un, compléter un dossier, trouver un logement, obtenir un secours ou acheter un béret ! Amicale et UNP ont un réseau local, national et international que vous n’imaginez pas. Accessoirement voici son mail: unp810@gmail.co

Adhérez !! Il n’y a pas d’effets indésirables.

L'histoire de la séquence la plus "redoutée" du CNEC ...

Centre National d’Entraînement Commando – 1er régiment de choc

Connaissez-vous la tradition de la sardine au CNEC ?

C’est en 1943 que débute l’une de ces petites histoires dont est tissée la grande. Une histoire de courage de deux jeunes étudiants à Sciences-Po, Michel Brousse et Georges Schlumberger.

Dans la nuit du 8 au 9 mai 1943, animés d’une volonté farouche de rejoindre l’Afrique du Nord et la France libre, les deux amis parviennent à acheminer jusqu’à l’embouchure de la Têt à Canet-en-Roussillon, un kayak en toile démontable. Commence pour eux une véritable épopée de plusieurs nuits, qui s’achèvera le 15 mai sur la plage de Mataró, au nord de Barcelone.

La fin de leur éprouvante évasion marquera, en réalité, le début de leur aventure…

A peine auront-ils le temps de s’approcher de Barcelone qu’ils seront arrêtés et jetés en prison. Quelques mois plus tard, ils seront libérés et s’engageront dans le Bataillon de Choc, qui vient de contribuer à la libération de la Corse. Ensemble, ils participeront à l’assaut sur l’île d’Elbe le 17 juin 1944 puis à la campagne de France.

Ce même kayak trône aujourd’hui dans la salle d’honneur du Centre national d’entraînement commando à Mont-Louis, héritier des traditions du Bataillon de Choc. Pendant leur périple marin, ils mangeaient ce qu’ils trouvaient, notamment des sardines que leur donnaient quelques marins pêcheurs.

Avenue du lieutenant Jacques Desplats

81108 Castres Cedex