Bonnes lectures

Communiqué de l’Amicale du 13°R.D.P.

Réédition du livre de Mark Bruschi « 13e RDP Combats en Algérie – De la Kabylie au Constantinois 1955 – 1962 » que vous retrouvez sur le site à la rubrique « Au-delà du 13 / Livres en parution ».

(Voir ci-dessous pour plus de précision)

Réédition du livre de Mark Bruschi

Mes amis,

Je viens de recevoir un exemplaire de la réédition de cet excellent livre publié en 2010 (aujourd’hui épuisé, on le trouve sur internet à plus de 200€ !) qui décrit le geste de nos anciens du 13ème RDP en Algérie.

Pour soigneusement parcouru, je peux attester de la remarquable qualité de cet ouvrage : en effet, augmentée de plus de 70 photos et de nombreuses contributions, son graphisme et la qualité du rendu des photos est magnifique.

A sa lecture, je confirme ce que j’ai écrit dans sa postface : « Ces sept années de guerre en Algérie ont forgé l’ADN du « 13 ». Les Dragons de l’Impératrice connurent des combats sans merci tout en faisant preuve de dévouements et de la plus belle générosité… »

Cet ouvrage décrit ce qu’on connut nos grands anciens avec une remarquable précision, une documentation très vivante et un réalisme passionnant.

La « lettre à tous » (cf ci-dessous) de notre Président vous donne toutes les modalités d’une avantageuse souscription ouverte à vous nos amis (en effet, en vous groupant pour en commander 3 exemplaires on le trouve à 44€, frais de port inclus, sinon on le trouve sur Amazon à 49€, frais de port également inclus).

Bien fidèlement,

Georges Lebel

Général de division (2ème Son) Georges LEBEL

Président d’honneur de l’Amicale du 13ème RDP

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Le vendredi 7 avril 2023

Chers anciens, camarades et amis,

Je reviens vers vous au sujet de la réédition du livre de Mark Bruschi « 13e RDP Combats en Algérie – De la Kabylie au Constantinois 1955 – 1962 » que vous retrouvez sur le site à la rubrique « Au-delà du 13 / Livres en parution ».

Cet ouvrage, qui a été enrichi par rapport à la première édition, fait l’objet d’une souscription promotionnelle valable jusqu’au 31 mai 2023 comme précisé dans l’annonce (44 euros au lieu de 49 euros). En outre l’éditeur propose la gratuité des frais d’expédition à partir de 100 euros d’achat ce qui fait économiser les 8 euros de frais de port.

Afin de bénéficier de la gratuité des fraise port que permet cette promotion, il est donc conseillé de regrouper les commandes sachant qu’il faut au moins 3 livres commandés (comme précisé pour une valeur marchande de plus de 100 €).

Modalités :

  • Commande à effectuer auprès de l’éditeur, avant le 31 mai, en précisant l’adresse de livraison choisie sur le bon de souscription que vous trouvez en pièce jointe à ce message (adresse personnelle ou adresse groupée).

En vous souhaitant bonne réception de cette annonce.

Lieutenant-colonel (ER) Alain CONSIGNEY

Président de l’Amicale du 13e RDP

Pour télécharger le bon de souscription, cliquez ici

Contrairement aux espoirs placés dans l’implosion de l’empire communiste soviétique, force est de constater que les relations interétatiques deviennent de jour en jour de plus en plus brutales. Après avoir mis la main sur l’économie russe, la petite coterie, principalement issue des services spéciaux, qui dirige ce pays entend maintenant reconstituer son impérium sur une Europe qu’elle estime faible et dégénérée.
Encouragée par l’absence de réponse ferme à ses coups de force précédents― l’Occident a, de fait, accepté les partitions de la Moldavie et de la Géorgie ainsi que les accords très défavorables de Minsk ― la Russie met ses menaces à exécution en s’en prenant une nouvelle fois à l’Ukraine. Nous aurions dû mieux écouter Vladimir Poutine ; ne renouvelons pas cette erreur en n’entendant pas Xi Jinping.

Face à l’inadmissible, il est temps pour l’OTAN et l’Union européenne, de repenser leurs systèmes de défense et de sécurité collective qui sont aujourd’hui à la croisée des chemins.

Voilà un document très intéressant mais qui demande du temps et de la réflexion. C’est une bonne synthèse des questions que se pose chacun d’entre nous.

La saga « Officiers Perdus » écrit par Gilles Hustaix, vous trouverez la présentation des livres sur le site de l’auteur :

https://www.officiersperdus.com/

DROLES DE GUERRES

Poursuivant son exploration décalée de l’histoire militaire commencée en 2018 avec son « Fusil à tirer dans les coins », Hugues Vial présente aujourd’hui « Drôles de guerres », un recueil d’anecdotes étonnantes de toutes époques abondamment illustré. 

Savez-vous qui sont les « vieux de la vieillle » ? Et le chef indien Wakia-Wa-Takapi ? Connaissez-vous la mitrailleuse à vapeur, le fusil à vent et  le revolver Enouy à 48 coups ?   

Découvrez l’histoire authentique de « René-le-con », ce résistant qui a fourni aux Alliés le plan des défenses allemandes  de Normandie ou celle, non moins incroyable de François de Civille, quatre fois mort, mais trois fois ressuscité ? Vous suivrez aussi le parcours du caporal Wojtek, grand amateur de bière et de cigarettes anglaises… et bien d’autres histoires encore !

Un joli livre  qui tombe à pic en cette période où il faut penser aux cadeaux. En vente ( 24,90€ ) à l’amicale auprès du major Antoine.

Après les moines, les soldats : dix-sept écrivains découvrent servitudes et grandeur militaires.

bvoltaire.fr – Auteur : Gabrielle Cluzel le 2 décembre 2022.

Après Trois jours et trois nuits : le grand voyage des écrivains à l’abbaye de Lagrasse, voici Les Écrivains sous les drapeaux, nouveau volume de la collection « Promenades singulières » (Fayard). Cette fois, à l’occasion des 400 ans des troupes de marine, dix-sept écrivains ont été envoyés durant cinq jours dans un régiment de cette arme mythique, plus couramment nommée – horresco referens – « la Coloniale ».

Pourquoi qualifier cette balade de « singulière » ? On les croirait envoyés sur la Lune ou en Patagonie. Du temps du service, l’armée était pourtant familière, puisque c’était le passage obligé de toute une classe d’âge. Mais si l’on va par là, dans un pays ataviquement catholique, une abbaye n’est pas non plus, en principe, une terre complètement étrangère.

On apprend au détour des pages que c’est Charles de Foucauld, saint-cyrien et saint tout court fêté ces jours-ci, qui a légué aux troupes de marine son cri de ralliement : « Et au nom de Dieu, vive la coloniale ! » On tient les deux bouts de la corde. Le moine et le soldat partagent le sens du sacrifice, l’habit – holiste par essence, un uniforme porté par un seul n’en est plus un -, un bien commun qui les dépasse et dont ils peuvent douter parfois, c’est le propre de la foi. Une liturgie, aussi, dans laquelle l’humilité des officiants contraste avec le faste du rite. « Le verbe donner y a encore un sens », écrit dans sa préface Nicolas Diat. Et tout cela est devenu, de fait, « singulier ».

Soyons francs : aujourd’hui, le moine et le soldat nous font l’effet de vestiges d’une Atlantide engloutie. On ne sait plus de quel bois celle-ci était faite. On sent confusément que ces institutions, comme des serviteurs fidèles qui planquent l’argenterie quand la maison s’effondre, ont gardé un mode d’emploi oublié, celui qui sert à faire des hommes fiers et droits. « Nous recevons des pierres brutes et il en sort des pierres précieuses », lâche, lapidaire dans tous les sens du terme, un lieutenant du régiment de marche du Tchad à Étienne de Montety, du Figaro, l’un des auteurs.

Quelle est la recette ? Pas le choix, il faut mettre sa lampe frontale et plonger pour regarder de plus près. Il y avait autrefois des officiers un peu moines soldats – Psichari, de Gaulle – qui savaient écrire. Mais le sabre et le goupillon ont été si brocardés, caricaturés, qu’il faut le regard distancié d’écrivains-explorateurs, comme dans une réserve zoologique, pour en retracer les contours avec crédibilité.

Cette aventure littéraire est aussi « singulière » au sens de solitaire : nos écrivains se sentent bien seuls face aux acronymes obscurs, horaires baroques, exercices improbables… Certains, officiers de réserve, connaissent la boutique, d’autres surjouent la candeur du néophyte germanopratin. Quand on travaille comme Adélaïde de Clermont-Tonnerre à Point de vue, où la bimbeloterie d’apparat des familles royales est omniprésente, peut-on réellement confondre une fourragère avec une embrase à rideaux ? Quant à Beigbeder, il ressemble à un héros houellebecquien égaré dans un camp scout. Qu’importent les effets de style, le résultat est là, décapant. Les régiments sont très différents, tant par leur localisation que leur vocation : Patrice Franceschi – fils du général bien connu des lecteurs de BV – est à Bayonne, au 1er RPIMA, régiment d’élite projeté sur tous les théâtres d’opérations, Pascal Bruckner en Guadeloupe au 1er RSMA (régiment de service militaire adapté), où « l’ennemi n’est pas un pays étranger ou une puissance proche et hostile, mais un virus plus pernicieux, né des noces de Mai 68 et du narcissisme contemporain : le refus du travail et de l’effort ». Mais des constantes demeurent et les écrivains, par petites touches, décrivent un quotidien prosaïque, simple, tout fait d’entraînements, de discipline, d’efforts.

La facilité aurait été de dépeindre l’instant fanfare et étendard, quand les soldats sortent de la boîte, bien rangés comme de petits santons. Ou le coup de feu tragique. Mais le tableau est d’autant plus vrai qu’il ne vend pas le panache ni les points d’orgue. Il montre la boîte. Bien sûr, au bout il y a « la possibilité du trépas », selon le mot de Nicolas Diat, mais elle est comme l’Alsace-Moselle : y penser toujours, n’en parler jamais.

Du soldat à l’officier, les hommes obéissent à l’injonction de saint Augustin : fleuris là où Dieu – enfin l’armée – t’a planté : une île perdue sous les cocotiers ou une bourgade paumée de la France périphérique – Meyenheim, Mourmelon… – dont ils constituent pour bonne part le dernier tissu social. Les familles de ces nouveaux pêcheurs d’Islande s’y enracinent aussi. Comme elles peuvent. Seules. « En sept ans de service, confie un caporal-chef du 2e régiment d’infanterie de marine d’Auvours à Laurence Debray, j’ai passé un an et neuf mois à la maison », sans parler des « sapins de Noël qu’ils ne voient pas », des « naissances annoncées au téléphone », des « vacances maintes fois reportées ». L’auteur a raison : « Il n’y a pas que ceux tombés au combat qui sont des héros. »

« Ce pour quoi tu acceptes de mourir, c’est cela seul dont tu peux vivre. » Cet aphorisme de Saint-Exupéry est in fine la toile de fond de ces promenades singulières. Après Dieu et la patrie, pour quoi, pour qui se sacrifierait-on, sinon sa terre et ses enfants ? À quand

Frédéric Beigbeder en immersion dans une famille nombreuse et Adélaïde de Clermont-Tonnerre sur le tracteur d’un paysan de l’Aubrac ? Cette collection est une trouvaille.

Le livre

Au mois d’octobre 1950, quatre ans avant la défaite de Diên Biên Phu, le désastre que subit le corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient de part et d’autre de la route coloniale n°4 (RC 4) constitue le tournant de la guerre d’Indochine. La victoire de Mao et la proclamation de la république populaire de Chine, un an plus tôt, ont changé la donne. Désormais, le Viêt-Minh et l’armée populaire du Vietnam disposent d’un sanctuaire où équiper et instruire leurs troupes à l’abri de toute intervention française. Dans ce contexte, le chapelet de postes qui gardent la RC 4 à la frontière sino-vietnamienne et les convois qui les ravitaillent sont devenus des proies faciles pour l’adversaire. L’évacuation des garnisons françaises, notamment celle de Cao Bang, la plus importante d’entre elles, est décidée trop tardivement. Mal planifiée, mal conduite, l’opération se solde par un cuisant revers qui voit disparaître, dans les montagnes de la Haute Région tonkinoise, des milliers de combattants, français, marocains, légionnaires et supplétifs vietnamiens.

C’est cette tragédie qu’lvan Cadeau, fort notamment de sources vietnamiennes inédites, met brillamment en scène en décrivant jour après jour les combats, l’héroïsme des protagonistes, ainsi que les tergiversations d’un pouvoir politique qui ne comprend pas que cette guerre est entrée dans une nouvelle dimension et qu’une victoire en Indochine paraît désormais hors de portée.

Biographie de l’auteur

Officier supérieur et docteur en histoire, Ivan Cadeau dirige le bureau Armée de terre au Service historique de la Défense. Il a codirigé avec François Cochet et Rémy Porte le déjà classique La Guerre d’Indochine. Dictionnaire (Perrin-ministère des Armées) et est notamment l’auteur, toujours chez Perrin, d’une biographie de De Lattre ainsi que de La Guerre de Corée.

A commander en ligne sur le site de l’éditeur : https://www.medias-presse.info/cao-bang-1950-premier-desastre-francais-en-indochine-ivan-cadeau/157023/

C’est un injuste oubli des  études historiques consacrés à  la guerre d’Algérie rie que le dernier ouvrage en date de Marie-Danielle Demélas vient réparer : l’incontournable apport opérationnel des Bérets rouges (parachutistes coloniaux), Bérets verts (Légion  Étrangère) et Bérets bleus (troupes métropolitaines).
Après avoir traité  de l’utilisation tactique des parachutistes au début de la guerre d’Algérie, l’auteure  évoque les trois types d’opération, le commando dans les djebels et le Sahara, l’intervention de Suez, et la guerre urbaine contre-terroriste   Alger.

On croyait tout savoir sur la saga des parachutistes français en Indochine, le magnifique ouvrage de Marie-Danielle Demélas nous prouve le contraire.

Avenue du lieutenant Jacques Desplats

81108 Castres Cedex