Adjudant-chef (er) Jean Bernard MONCHOTTE

Parrain de la 374e promotion de l'ENSOA

Le dossier de L’adjudant-chef Jean-Bernard MONCHOTTE a été retenu pour donner son nom à la 374e  promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active, qui se déroulera au 5° bataillon du 8 juillet 2024 au 28 mars 2025.

Décédé le 29 juin 2022 dans sa 93ème année, l’Adjudant-chef (er) MONCHOTTE  était titulaire du brevet Para n° 37 587 du 1er juin 1949 obtenu à Pau. Il avait été élevé au rang de Commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur en 1992, titulaire de la Médaille Militaire et chevalier dans l’Ordre Nationale du Mérite. Il a été cité huit fois : 3 Croix de Guerre – agrafe TOE en Indochine ; 5 Croix de la Valeur Militaire en AFN.

Le dossier de parrainage a été pris en main par la 1er RCP où il a servi en Algérie.

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Grand ancien du 8 aux ordres du capitaine TOURRET à DBP, il a été cité plusieurs fois dans les articles de notre site.

Réf : Diên Biên Phu journée du 5 avril – L’Amicale du 8 et du 7

Sergent MONCHOTTE blessé lors de la reprise « d’Huguette » 6 :

En pleine nuit, on lui donne des hommes, légionnaires, tirailleurs et des paras largués la veille ; il ne voit pas les visages, il fait simplement le compte et prend la direction « d’Huguette » 6, au bout de la piste d’aviation. Sur place, c’est la mêlée furieuse en pleine obscurité. Soudain, un Viêt, dépassé par les Français, leur tire dans le dos. Monchotte prend la rafale dans les reins et s’effondre. Il est bien touché, mais les balles, freinées par ses équipements et sa musette, ont pénétré sans léser d’organes vitaux, mais il ne le sait pas.

 

Sergent Jean Bernard MONCHOTTE

Réf : Diên Biên Phu journée du 31 mars – L’Amicale du 8 et du 7

Témoignage du sergent Franceschi de la 2ème compagnie

Je fais porter le corps du capitaine Pichelin au PC du bataillon par le caporal-chef Monchotte. Quant à moi, je ne veux laisser à personne d’autre le soin d’enterrer Carre. J’ai oublié la balle qui m’a traversé le bras cinq jours plus tôt, me rendant incapable de manier la pioche. Froissard me l’a prise des mains, imité par tous les valides de la section. Si Carre pouvait les voir, comme il serait fier d’avoir pu susciter un tel respect pour sa personne ! Ses gars oubliaient la fatigue qui était immense, leurs blessures plus ou moins légères.

A Saïgon, hôpital Roques, fin 1954, trois revenant de captivité : le sergent Alain Dudouille infirmier du 8° Choc, un infirmier de l’höpital, le sergent Jean Bernard Monchotte du 8° Choc et le soldat Fournial qui n’était pas du « 8 », mais compagnon de captivité de Monchotte.

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